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Les enjeux liés à la Mesure du Capital Naturel: L’exemple de la Nouvelle-Calédonie

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Abstract

Les indicateurs économiques standard, mis en place pour appréhender la richesse des pays, se révèlent insuffisants pour saisir l’importance qu’occupent les ressources naturelles dans le développement économique des nations. Pour faire face à cette insuffisance, la Banque Mondiale a développé un cadre analytique dans lequel le capital naturel est une des composantes de la richesse totale des pays. Dans cet article, nous appliquons le cadre comptable développé par la Banque Mondiale pour évaluer le capital naturel néo-calédonien et sa contribution à la richesse de la Nouvelle-Calédonie. Les résultats décrivent une économie fortement dotée en capital naturel et qui, dans une perspective internationale, se rapproche des autres économies rentières. Pour intégrer les spécificités du capital naturel de la Nouvelle-Calédonie, cet article propose également une extension de la méthode Banque Mondiale et procède à une nouvelle évaluation étendue du capital naturel néo-calédonien

Standard economic indexes intending to capture the wealth of nations fail to capture the importance of natural resources for national economic development. In order to overcome this shortcoming, the World Bank have implemented an analytical framework taking account of natural capital as a component of the total wealth of countries. In this paper we implement the accounting framework of the World Bank for the evaluation of new-Caledonia natural capital and of its contribution to the total wealth of this island. Following our computations, new-Caledonia has a strong natural capital endowment, making it similar to other rental economies. In order to capture the peculiarities of the natural capital of new-Caledonia, this paper also expand the World Bank methodology and deliver a new extended evaluation of new-Caledonia natural capital.

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Notes

  1. De 1946 à 1999, la Nouvelle Calédonie a été un territoire d’outre-mer De par ce statut, elle correspondait donc à une division administrative de la France. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a aboli ce statut et les territoires concernés ont obtenu celui de Collectivité d’outre-mer. Ce nouveau statut reconnaît que ces territoires sont fondés à être gérés localement et collectivement par les populations concernées qui y résident, même si leur statut juridique continue à reposer sur les relations qui les lient avec l’État français.

  2. Le plan ‘de développement économique et social à long terme de la Nouvelle-Calédonie’ est lancé par le ministre Paul Dijoud en 1978. Il initie une réforme foncière ambitieuse, qui vise à préciser les droits fonciers des différentes communautés néo-calédoniennes. Le plan Dijoud initiera la tendance à l’augmentation des transferts de la métropole en direction de la Nouvelle-Calédonie.

  3. Cf. Les travaux du programme ‘Nouvelle-Calédonie 2025’ (Schéma d’aménagement et de développement du territoire, 2008), les études que mène l’Institut de la Statistique et des Études Économiques sur le fonctionnement des secteurs économiques et sociaux, ainsi que les analyses menées par l’Institut Agronomique néo-calédonien sur les secteurs agricoles et forestiers.

  4. La Banque mondiale a également développé un indicateur d’épargne véritable, qui corrige l’épargne nette par la prise en compte de la destruction des ressources naturelles, de la pollution et des dépenses d’éducation. L’épargne véritable repose sur une analyse en termes de flux et permet de définir un seuil à partir duquel le développement peut être considéré comme non soutenable (épargne véritable négative), contrairement à l’indicateur de richesse véritable qui s’intéresse aux stocks et ne définit pas de valeur critique de soutenabilité sur les différents stocks d’actifs.

  5. Nous retenons donc une approche macroéconomique et comptable, centrée sur les valeurs d’usage. Les résultats présentés dans la suite de l’article ne préjugent pas des résultats qui seraient obtenus en ayant recours à d’autres méthodes, microéconomiques et centrées sur les valeurs de non-usage.

  6. Par exemple l’agriculture, dont la valeur dépend de la disponibilité en eau.

  7. A titre d’exemple, très peu de données sont disponibles au niveau international sur les zones maritimes, tant sur la pêche que sur l’existence de zones maritimes protégées.

  8. Le taux de marge est, selon sa définition comptable, le rapport de l’excédent brut d’exploitation à la valeur ajoutée. L’excédent brut d’exploitation est, quant à lui, égal à la valeur ajoutée diminuée de la rémunération des salariés, des autres impôts sur la production et augmentée des subventions d’exploitation.

  9. La consommation prise en compte doit être ‘soutenable’, c’est-à-dire corrigée à la baisse lorsque l’épargne véritable est négative (Banque mondiale, 2006). Dans le cas de la Nouvelle-Calédonie, l’épargne véritable étant positive sur l’ensemble des périodes considérées (Brelaud et al, 2009), une telle correction n’a pas lieu d’être.

  10. Dans le cas de la Nouvelle-Calédonie, les données concernant la production agricole, en volume et en valeur, ont été obtenues auprès des services de la Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales (DAVAR, 1997, 2008). Les données concernant les coûts de production ont été en partie obtenues auprès des services de la Direction du Développement Rural de la Province Sud (DDR, 2009) et en partie reconstruites à partir du barème d’indemnisation de la Caisse d’Assurances Mutuelles Agricoles (CAMA, 2006). Nous n’avons pas eu accès directement aux coûts de production des filières d’élevage (bovin, ovin, caprin, cervidés). Le recours à un taux de rente de 40% pour ces filières a été validé par les professionnels de l’Établissement de Régulation des Prix Agricoles (ERPA) et de la DDR, qui interviennent auprès de ces filières. Les différents experts locaux consultés, comme les études de référence (CAMA, 2006; DDR, 2009) appuient le choix d’un taux de rente inférieur au taux de rente moyen de 45% retenu par la Banque Mondiale. La méthodologie Banque Mondiale n’exclue pas d’ailleurs des ajustements pour prendre en compte des taux de rente plus réalistes par rapport aux contextes locaux. La Banque Mondiale a recours à des taux de rente internationaux ou régionaux lorsque des données nationales sont difficilement disponibles.

  11. L’ACP est une méthode descriptive faisant partie des méthodes dites factorielles (Saporta, 1990; Lebart et al, 1995). Le point de départ de l’ACP est un tableau de données rassemblant des observations portant sur n individus. Ces observations sont décrites à l’aide de p variables quantitatives. L’ACP permet d’une part de réduire le nombre de ces variables à un nombre plus facilement interprétable et d’autre part de proposer une représentation graphique des individus dans un espace de dimension inférieure à celle de l’espace de départ.

  12. La similarité (ou la dissemblance) entre deux observations est mesurée par une distance. A l’étape d’initialisation, chaque observation constitue une classe. La première étape regroupe les deux observations dont la distance est minimale. La procédure se poursuit en fusionnant à chaque étape les deux groupes les plus proches au sens de la distance (si chaque groupe comporte une seule observation) ou du critère d’agrégation (si l’un des deux groupes contient plus d’une observation) jusqu’à l’obtention d’une seule classe.

  13. Les pays sont regroupés selon deux méthodes de classification (à 5 classes) hiérarchique ascendante (mesure de la distance: carré de la distance euclidienne, et critère d’agrégation de Ward): selon une première classification effectuée sur les trois composantes principales, la Nouvelle-Calédonie apparaît avec le Venezuela, la Norvège et Trinidad et Tobago. Selon une seconde classification effectuée sur les 6 variables, la Nouvelle-Calédonie apparaît avec le Venezuela, le Canada, Trinidad et Tobago et le Gabon.

  14. Freyss (1995) caractérise la Nouvelle-Calédonie comme une ‘économie de transfert’.

  15. D’autres raffinements seraient sans doute possibles; les pistes méthodologiques fournies ici peuvent néanmoins servir de guide à une adaptation plus poussée de la méthode développée par la Banque Mondiale.

  16. En effet, la richesse véritable, étant calculée à partir de la somme actualisée des consommations futures, elle reste inchangée par construction, quelle que soit la méthode d’évaluation du capital naturel.

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Acknowledgements

The authors thank the two anonymous referees for their very useful comments. We are grateful to Valérie Reboud and Dominique Rojas for their support and the numerous discussions we had concerning the neo-caledonian economic situation.

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Appendices

Annexe A

Aquaculture, Pêche, Chasse, Production d’essences Aromatiques et Tourisme vert en Nouvelle-Calédonie

L’aquaculture est un secteur dynamique en Nouvelle-Calédonie: la capacité de production de crevette avoisine aujourd’hui les 2500 tonnes (SMMPM, 2008), et la majorité de la production (71 per cent) est exportée (ISEE, 2008).

La pêche en Nouvelle-Calédonie peut être de type hauturière (opérée dans la zone économique exclusive, elle correspond principalement au prélèvement de thons qui sont commercialisés sur le marché local et à l’exportation) ou de type récifo-lagunaire (pratiquée au niveau du lagon et de la zone côtière, elle correspond au prélèvement de poissons pélagiques et de crustacés valorisés sur le marché local). Les volumes prélevés par la pêche hauturière étaient de 2109 tonnes en 2006, ceux correspondant à la pêche récifo-lagunaire étaient de 679 tonnes (SMMPM, 2008). A ces chiffres qui correspondent à la pêche professionnelle s’ajoutent ceux de la pêche vivrière et plaisancière: les volumes prélevés dans le lagon par des pêcheurs non professionnels avoisineraient chaque année les 3500 tonnes (Etaix-Bonnin, 1997). L’évaluation de la contribution de l’aquaculture, comme de la pêche, au capital naturel suit la même méthodologie que précédemment, basée sur les coûts de production, les taux de rente et les productions (Tableau B5 de l’annexe 2).

La chasse est une activité importante en Nouvelle-Calédonie: au-delà de l’aspect récréatif, elle constitue un apport important de protéines animales pour une partie considérable de la population. La forêt abrite diverses espèces animales convoitées par les chasseurs, comme les cerfs, les cochons sauvages et les notous. Le cerf est devenu une espèce invasive et pose problème aux agriculteurs qui voient régulièrement leurs parcelles dévastées par le passage de cerfs. En 2008 a été mis en place un programme de régulation visant à diminuer la population des cerfs en Nouvelle-Calédonie. Les cerfs abattus peuvent faire l’objet d’une rétribution symbolique par déclaration des chasseurs auprès du Centre de Régulation du Gros Gibier (le système de rétribution vise essentiellement à obtenir des informations sur l’évolution de la population de cerfs visée). Les activités liées à la chasse ont été évaluées à travers la valorisation de la viande consommable, sur la base de l’estimation du gibier abattu, en prenant un taux de rente de 90 per cent et une auto-consommation de 100 per cent.

L’exploitation d’essences aromatiques se développe fortement en Nouvelle-Calédonie depuis une dizaine d’années, avec la mise en place et la structuration des filières de production de vanille, d’huile de santal et de niaouli (DAVAR, 2008). Ces filières sont à forte valeur ajoutée: elles correspondent à des volumes de production faibles (400 kilos pour la vanille, 2400 kilos pour l’huile de santal et de niaouli) mais des valeurs commerciales élevées (16,6 millions de FCFP pour la vanille, 60 millions de FCFP pour l’huile de santal et de niaouli).

Une partie importante de l’activité touristique en Nouvelle-Calédonie est liée à l’existence d’un milieu naturel ‘attrayant’: de nombreuses activités en lien avec la présence du lagon ou des montagnes se développent (randonnées, trekking, rafting, plongées, nautisme…). Après consultation d’experts, nous avons considéré qu’un tiers des richesses générées par le tourisme était lié à l’attractivité du milieu naturel néo-calédonien.

Annexe B

Données Complémentaires: Taux de rente, Horizons Temporels et Auto-consommation

Pour l’estimation de la contribution des terres agricoles au capital naturel hors nickel (41 pour cent en 2000), les rentes issues des différentes productions agricoles ont été calculées à partir des coûts de production et des prix de vente, puis appliquées à la valeur des productions. Le Tableau B1 résume les taux de rente qui ont été calculés ainsi que les niveaux de productions agricoles de départ retenus.

Tableau B1 Taux de rente des principales productions agricoles

Afin d’évaluer la contribution du pâturage au capital naturel, et en l’absence d’éléments détaillés sur les coûts de production des filières animales, les taux de rente ont été estimés à 40 pour cent (Tableau B2).

Tableau B2 Taux de rente et productions animales (% et millions FCFP)

Tableau B3, Tableau B4 and Tableau B5

Tableau B3 Horizons d’épuisement des ressources, Banque Mondiale et méthode adaptée
Tableau B4 Part de l’autoconsommation selon les productions (1991)
Tableau B5 Valeurs retenues pour l’aquaculture et la pêche

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Couharde, C., Géronimi, V., d'Hotel, E. et al. Les enjeux liés à la Mesure du Capital Naturel: L’exemple de la Nouvelle-Calédonie. Eur J Dev Res 23, 151–173 (2011). https://doi.org/10.1057/ejdr.2010.54

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