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La coordination de l’aide: Un objectif aux présupposés contestables

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Abstract

This article discusses the idea, which has become dominant among donors, that increasing the coordination of development aid would be an appropriate target in order to improve efficiency. First, we review donors’ initial observation about why aid is ineffective. Second, we present the agenda of coordination resulting directly from these findings. We then critique the work that established and legitimated the agenda of coordination. Finally, we show how the limits of this work, which have largely been overlooked by international institutions, present a challenge to the project of coordination.

Cet article discute l’idée, devenue dominante parmi les bailleurs des fonds, selon laquelle la coordination accrue de l’aide au développement serait un objectif pertinent en vue d’en améliorer l’efficacité. Nous revenons d’abord sur le constat de départ fait par les donateurs concernant les causes de l’inefficacité de l’aide. Nous présentons ensuite l’agenda de la coordination qui est le résultat direct du constat d’inefficacité. Nous soumettons alors à une discussion critique les travaux qui ont fondé l’agenda de la coordination. Enfin, nous montrons comment les limites de ces travaux, largement ignorées par les institutions internationales, remettent en cause le projet de coordination.

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Notes

  1. « Mal gouvernance » que la Banque mondiale assimile très largement à la corruption à partir de la fin des années 1990.

  2. Dans ce deuxième pôle on peut citer, à titre d’exemples, l’analyse de Raffinot (2010) sur l’appropriation de l’aide et celle de Azoulay (2011) sur l’aide et le rôle de l’Etat du pays receveur.

  3. Pour plus de détails voir le rapport d’enquête de 2008 de l’OCDE qui offre une image précise des efforts effectués par 33 pays pour chacun des 12 indicateurs de la déclaration de Paris.

  4. La lourdeur était telle que le gouvernement a fini par imposer des « vacances de missions » de quatre mois durant lesquelles aucune visite de donateurs n’a été acceptée, de manière à ce que les fonctionnaires tanzaniens puissent enfin se concentrer sur la mise en œuvre des politiques de développement (Polet et Zacharie, 2008).

  5. A l’instar de Brown et al (2000), nous définissons ces coûts de transaction comme ceux naissant de la préparation, la négociation, la surveillance et l’application des accords de fourniture d’aide au développement.

  6. Ainsi, en ouvrant son discours à la 18ème conférence internationale sur le Sida à Vienne par l’affirmation selon laquelle « nous devons diminuer le coût de l’aide », Bill Clinton suggère que la coordination est un enjeu majeur et dénonce le fait que « dans beaucoup trop de pays, beaucoup trop d’argent va à trop de gens qui vont à trop de réunions, qui prennent trop d’avions pour faire trop d’aide technique ». Dans le même ordre d’idées, Bill Gates insiste sur la nécessité d’une « optimisation » des fonds existants en soulignant que « si nous continuons à dépenser nos ressources exactement comme aujourd’hui, notre capacité à traiter tous les malades va diminuer ».

  7. Les praticiens du développement utilisent le terme d’ « harmonisation » de préférence à celui de « coordination », plutôt utilisé par les économistes. Dans cet article, nous adoptons la seconde terminologie.

  8. Voir Bigsten (2006) pour plus de détails.

  9. Les expressions entre crochets ont été ajoutées par les auteurs.

  10. 191 pays se sont engagés à soutenir les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies.

  11. On retrouve ici la dimension objectiviste de l’agenda de la coordination.

  12. La démarche des partenariats public privé, devenue la règle, semble avoir remplacé l’Etat dans l’élaboration des politiques de développement, aussi bien au niveau local qu’au niveau international. Cette démarche est souvent présentée comme participative et contractuelle et place le débat de la performance des organisations sur le thème de l’efficacité des relations et non pas sur la nature des organisations. C’est cette conception de la gouvernance qui propagera l’idée selon laquelle des acteurs différents peuvent non seulement travailler ensemble, mais surtout s’entendre sur des modes de coordination dits optimaux à travers des délibérations participatives axées sur les résultats.

  13. De fait, les études récentes montrent que les méthodes économétriques utilisées à la fin des années 70 et au début des années 80 ne donnent pas de résultats fiables, en raison de l’estimation séparée des modèles concernant les besoins des bénéficiaires et les intérêts des donneurs et de l’hypothèse implicite, contestable, selon laquelle la répartition de l’aide est déterminée soit par les besoins des bénéficiaires, soit par les intérêts des donneurs. Certaines des études plus récentes ont commencé par reproduire les résultats des études susmentionnées, mais les ont ensuite corrigés pour tenir compte de cette faiblesse méthodologique.

  14. Cette conclusion repose sur le coefficient attaché au revenu par habitant qui est significatif et négatif. Mais cet indicateur de besoin communément admis est loin d’être parfait dans un modèle d’affectation de l’aide combinant les besoins des bénéficiaires et les intérêts des donneurs.

  15. Soulignons que toute image politique peut être influencée par des motivations stratégiques.

  16. Précisons que Guillaumont ne relie pas ces interrogations à l’agenda de la coordination.

  17. La théorie des clubs utilise le concept de bien collectif mixte comme représentant de l’intérêt commun du groupe. Le bien de club est un bien collectif impur. Il est exclusif et profite seulement aux membres du club comme on peut l’observer dans de nombreux exemples relatifs à la santé.

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Appendices

Appendix A

les avantages attendus de la coordination

D’une manière générale, les avantages attendus de la coordination sont, pour paraphraser Cling (2006):

  1. 1

    Coût de transaction transféré des PED aux bailleurs. En effet, l’aide dispersée pèse lourdement sur les administrations des pays pauvres, celles-ci souffrant déjà de dures contraintes de capacités et se trouvant confrontées à une multiplicité d’interlocuteurs, de procédures, etc. La coordination permettrait que ces contraintes soient transférées aux donateurs qui auraient alors la charge de négocier entre eux pour mettre en œuvre des actions collectives optimales.

  2. 2

    Transparence accrue et démocratie participative. La nouvelle démarche préconisée par les bailleurs de fonds s’inscrit dans une volonté de transparence (le contenu des programmes d’ajustement structurel n’était pas public) et de dialogue entre les partenaires (celui-ci est nécessaire à l’appropriation des politiques et à la qualité des processus participatifs).

  3. 3

    Rationalisation des objectifs et procédures. Plutôt que de multiplier les procédures parallèles au budget de l’Etat, l’accent mis sur l’aide budgétaire dans le cadre du processus de coordination accroît la rationalisation des procédures dans le but d’établir des objectifs harmonisés entre les donateurs.

  4. 4

    Rentabilisation des avantages comparatifs. Le dialogue et l’échange entre différentes agences de coopération possédant chacune des compétences inégales dans les différents secteurs d’activité peuvent être une source de gains d’efficacité. On peut supposer que les actions collectives résultant de ce dialogue sont des actions « optimales ».

Appendix B

Les images politiques dominantes dans le domaine de la santé

Sans prétendre à l’exhaustivité, nous pouvons identifier les principales images de l’aide publique à la santé depuis la fin des années 1990.

La santé comme facteur de développement. Cette approche résulte de l’approfondissement des connaissances des liens entre la santé et la croissance économique et légitime l’objectif d’un développement juste et durable. Ainsi, l’idée que l’aide publique à la santé pourrait être un instrument financier qui assurerait l’effectivité d’un tel développement à l’échelle mondiale devient de plus en plus partagée par les différents acteurs.

La santé vue comme un droit humain. Elle tend à placer les droits humains fondamentaux (santé, éducation, libertés civiques …) comme des prérequis à d’autres droits tels que les droits commerciaux ou les droits de propriété intellectuelle. Cela signifie qu’un choix éthique est opéré en amont de considérations économiques portant, par exemple, sur le caractère efficient d’un programme de développement. Cette approche a présidé à la création de l’OMS et au lancement du programme de « santé pour tous en l’an 2000 ».

La santé comme un Bien Public Mondial (BPM). Au cours de la dernière décennie, la notion de biens publics mondiaux s’est imposée dans le discours sur le développement. Le programme des Nations Unies pour le Développement a été le moteur de cette tendance. Comme d’autres biens publics nationaux, les biens publics mondiaux sont considérés comme des biens ou des services que le marché, à lui seul, ne peut fournir correctement. La principale justification de cette approche est l’existence d’importantes externalités positives ou négatives.

La santé comme facteur de sécurité. L’approche sécuritaire des relations internationales n’est pas nouvelle mais elle a connu une montée en puissance depuis une quinzaine d’années. Dans le domaine des maladies, la perspective sécuritaire doit être mise en parallèle avec l’apparition et le développement du concept de « biens publics mondiaux » (cf. supra), et les externalités positives ou négatives qui lui sont liées. Cependant, la conception sécuritaire relève d’une interprétation particulière de la notion de bien public mondial et doit à ce titre être distinguée de cette dernière. Ainsi, au même titre que les programmes de vaccination pourraient être gérés de façon transnationale afin de prendre en compte leurs externalités positives au-delà des frontières, les épidémies (VIH/SIDA, tuberculose, paludisme …) devraient être traitées à l’échelle internationale ou mondiale afin d’assurer une prise en charge commune des contagions transfrontalières et de mieux partager les responsabilités entre pays.

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Barry, M., Boidin, B. La coordination de l’aide: Un objectif aux présupposés contestables. Eur J Dev Res 24, 644–662 (2012). https://doi.org/10.1057/ejdr.2012.14

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